Glander comme une fourmi

Le blog Passeur de sciences, hébergé par Le Monde, se fait l’écho d’une recherche récente sur les fourmis qui ne seraient pas aussi travailleuses que nos idées reçues sur le sujet. En voici l’accroche :

Par ses fables, Jean de La Fontaine avait pour ambition de se servir « d’animaux pour instruire les hommes ». La fable qui ouvre son premier recueil est la célébrissime historiette de La cigale et la fourmi, inspirée d’Esope. Si l’écrivain grec montre, dans son texte, les fourmis en train de s’activer – elles font sécher du grain –, son lointain successeur français ne se donne même pas cette peine et tient pour acquise, tout en la renforçant, l’image de la fourmi travailleuse. Cette image a pris une telle force que, dans les définitions du dictionnaire une fourmi peut désigner une personne laborieuse et une fourmilière un lieu où s’affairent un grand nombre d’humains. On a d’ailleurs attribué le succès écologique des insectes sociaux (abeilles, fourmis, termites…) à la division du travail et à la spécialisation des individus qu’ils mettent en place, un mode d’organisation dont Homo sapiens s’est inspiré dans bien des domaines, que ce soit l’industrie, l’informatique, la robotique ou la logistique. Pourtant, tout cela pourrait bien être bâti sur un mythe car fourmis et travail ne seraient pas si synonymes que cela, si l’on en croit plusieurs études dont la dernière en date vient de paraître dans le numéro de septembre de la revue Behavioral Ecology and Sociobiology.

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