Entre les murs, palme d’or à Cannes
Vous n’ignorez probablement pas que le film qui a reçu la palme d’or montre, sous forme de fiction, le quotidien d’une salle de classe de collège dans le XXè.
Dès que l’on parle d’école, que ce soit sur Internet, dans un café (du commerce ?) en passant par une salle de profs, il y a un débat entre deux inconciliables points de vue : les pédagogistes (il faut lire cela comme une insulte, genre « démagogues » ou « sociologues » ou « fossoyeurs-de-l’école-avec-leurs-méthodes-responsables-de-l’échec-du-système-scolaire ») et les traditionalistes (il faut lire cela comme une insulte, genre « réactionnaires » ou « votre-vision-est-une-vision-de-lutte-des-classes-votre-école-mythique-n’a-jamais-existé-et-ce-que-vous-n’admettez-pas-c’est-tout-simplement-la-démocratisation-du-système).
Actuellement les seconds ont le vent en poupe, la réforme du primaire étant fortement teintée de… tradition.
Il en va de même pour les réactions concernant Entre les murs, le film primé à Cannes, sauf que la ligne de partage n’est pas seulement entre les tenants d’un courant ou d’un autre mais aussi entre ceux qui considèrent que ce film est, ou n’est pas, du cinéma.
Vous trouverez une revue de presse qui fait assez bien le tour du sujet sur ce blog ci (on trouvera aussi sur Backchich deux articles – ici et là – peu amènes sur cette palme) et, par ailleurs, un article réjoui sur la palme sur le site des Cahiers pédagogiques.
Quant à moi, je réserve mon avis : je n’ai pas vu le film. Eux non plus ? Ah bon.
PS : Certains des liens ont été trouvés sur le Café pédagogique.
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