30% de boursiers dans les grandes écoles ?

À l’occasion de la signature en novembre du contrat d’établissement de Sciences Po Paris dans lequel l’institut s’engage à accueillir 30 % de boursiers en 2012, Valérie Pécresse a déclaré : « Je souhaite que nous puissions porter à 30 % le nombre de boursiers dans l’ensemble de nos grandes écoles. »

Cette phrase a fait grand bruit. Dans un texte rédigé par l’instance qui les représente, la Conférence des grandes écoles (CGE), diffusé le 23 décembre, les représentants des grandes écoles on dit craindre que si l’Etat leur impose à chacune un quota de 30 % de boursiers, le niveau baisse.

Depuis, de nombreuses personnalités on réagit à… la réaction de ces représentants.

D’abord Richard Decoings, le directeur de Sciences Po Paris (« C’est la réaction antisociale dans toute sa franchise ! ») puis Alain Minc et François Pinault (« Boursiers : la réticence des grandes écoles est indigne ! ») tous trois dans le Monde enfin le sociologue Christian Baudelot dans Les Inrocks (« La France est le pays où l’origine sociale pèse le plus »).

Si vous voulez vous faire un avis :

J’imagine que vous connaissez le mien (d’avis).

Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Désolé, les commentaires sont clos pour le moment.